Le monde célèbre ce lundi 24 mars 2025, la Journée mondiale de lutte contre la tuberculose. A l’occasion de cette journée placée cette année sous le thème Oui ! Nous pouvons mettre fin à la tuberculose : s’engager, investir, agir, la secrétaire d’Etat à la santé publique et à la prévention du Tchad a fait une déclaration.
Selon Dr Mbaidedji Dekandji Francine, secrétaire d’Etat à la santé publique et à la prévention, la lutte contre la tuberculose, une maladie évitable représente à la fois des enjeux de santé publique et socio-économiques pour le gouvernement tchadien.
« L’objectif général de la célébration de cette journée est de remettre dans l’agenda et l’actualité des décideurs et autres acteurs dont la population, l’urgence et l’importance de poursuivre la lutte de cette redoutable maladie ou malgré les efforts fournis par l’ensemble des acteurs du secteur de la santé dans le monde, avec des progrès significatifs obtenus, la Tuberculose constitue encore la 2ème cause de mortalité dans le monde. Au Tchad, la Tuberculose demeure encore un problème de santé publique avec ses conséquences dévastatrices sur la vie sociale et économique », a lancé Dr Mbaidedji Dekandji Francine.
Elle a ajouté que selon les données, il a été notifié qu’un taux d’incidence estimé à 140 nouveaux cas et rechutes pour 100 000 habitants en 2024 ce qui montre la gravité du problème, malgré les efforts fournis par le Gouvernement et ses partenaires techniques et financiers.
Dans la déclaration, elle a indiqué que les défis à relever résident effectivement dans la recherche active des cas manquants, ciblant les populations vulnérables, car selon elle, c’est l’un des moyens les plus sûrs de couper la transmission de la tuberculose dans les communautés en évitant la stigmatisation et la discrimination qui empêchent la demande des services de dépistage et compromettent la qualité du traitement administré aux patients tuberculeux.
GAK