Le recours aux contraceptifs hormonaux est une pratique courante chez les femmes, mais selon le Professeur Abdourahamane N’djouria Diallo, spécialiste en hépato-gastroentérologie, et président de l’ONG SOS Hépatites Guinée., rencontré cette semaine par la Rédaction de Santeinfo.org, leur usage présente des risques graves pour la santé. Il met en garde contre les effets secondaires des pilules, injections et dispositifs intra-utérins, qui, selon lui, vont au-delà de la simple planification familiale et peuvent entraîner des complications majeures.
D’après le Professeur Diallo, plus de 60 % des femmes consultées dans sa clinique utilisent des contraceptifs hormonaux, un phénomène qu’il attribue à une influence occidentale. Il affirme que ces méthodes sont à l’origine de nombreuses maladies, notamment le reflux gastro-œsophagien (RGO), les cancers du sein et les cancers digestifs.
« L’OMS a démontré que les pilules sont à la base de cancers du sein et de cancers digestifs. En gastro-entérologie, il est prouvé que les femmes qui utilisent ces pilules souffrent d’un reflux gastro-œsophagien qui ne guérit pas », a fait savoir le Pr Diallo.
Il explique que ces contraceptifs augmentent la production d’acide chlorhydrique dans l’estomac, ce qui entraîne une ouverture excessive du sphincter œsophagien inférieur. Résultat : l’acide remonte dans l’œsophage, provoquant brûlures, inflammations chroniques et potentiellement des cancers.
Face à ces dangers, le spécialiste exhorte les femmes à abandonner ces contraceptifs et à adopter des méthodes naturelles pour limiter les naissances.
« Nous lançons un appel à toutes nos femmes : arrêtez ces méthodes et trouvez la méthode utilisée par les compagnons du Prophète Muhammad (PSL) pour ne pas faire beaucoup d’enfants. Cela est extrêmement important » a t-il conseillé.
Il fait référence au coït interrompu (“al-‘azl” en arabe), une méthode de contraception pratiquée à l’époque du Prophète (PSL), qui consiste à se retirer avant l’éjaculation afin d’éviter la fécondation.
En mettant en garde contre les effets néfastes des contraceptifs modernes, le Professeur Diallo appelle à une prise de conscience sur les risques liés à ces pratiques et plaide pour des alternatives naturelles, en accord avec les enseignements religieux et la préservation de la santé des femmes.
Broulaye KABA