Dans un communiqué de presse publié ce lundi 24 février 2025, dont une copie est parvenue à notre rédaction, les autorités sanitaires guinéennes à travers l’Agence Nationale de Sécurité Sanitaire (ANSS) ont annoncé la réactivation de 30 sites sentinelles pour la surveillance de la méningite dans le pays.
Selon le même communiqué, ces activités, prévues de février à mai 2025, visent à renforcer la détection et la notification des cas de méningite afin de réduire la morbidité et la mortalité liées à cette maladie à potentiel épidémique.
La méningite est une infection aiguë des méninges, c’est-à-dire des membranes enveloppant le cerveau. Il existe différents types de méningites :
- Les méningites virales qui sont généralement bénignes et guérissent sans séquelles ;
- Les méningites bactériennes liées à différents agents infectieux bactériens comme le pneumocoque, l’Hæmophilus influenzae ou encore le méningocoque.
Bien qu’elle touche des sujets de tous les âges, les bébés et les jeunes enfants sont particulièrement exposés à la maladie.
La transmission se fait par les sécrétions rhino-pharyngées lors de contacts directs et répétés et elle est favorisée dans le foyer familial ou les conditions de vie en collectivité (internat, etc.). La période d’incubation varie de 2 à 10 jours (moyenne de 3-4 jours).
Malgré les progrès significatifs enregistrés dans la lutte contre la méningite au cours des 20 dernières années, cette maladie reste encore un défi majeur de santé publique à l’échelle mondiale. Chaque année, l’OMS dénombre 1,2 million de cas de méningite bactérienne à travers le monde, avec 300.000 décès.
Il faut rappeler que la République de Guinée est située dans la « ceinture de la méningite » qui s’étend du Sénégal à l’Ethiopie, une zone où environ 700 000 cas ont été enregistrés depuis ces dernières années.
La méningite est une maladie saisonnière qui tend à être plus active pendant la saison sèche, rappelle le communiqué.
Ci-dessous, la copie dudit communiqué