La 7ᵉ édition du Congrès AFRICARDIO, rendez-vous scientifique majeur organisé par la Société Ivoirienne de Cardiologie, a ouvert ses portes ce mercredi 07 mai 2025 à Abidjan, capitale économique ivoirienne. Placé sous le thème « Cardiologie, pathologies du développement et innovation », ce sommet qui se tient jusqu’au 09 mai, a été officiellement lancé en présence du Ministre de la Santé, de l’Hygiène Publique et de la Couverture Maladie Universelle, M. Pierre N’gou DIMBA.
L’édition de cette année vise à faire d’AFRICARDIO un carrefour de réflexion, de savoir et d’innovation médicale. Durant quatre jours, médecins, chercheurs, paramédicaux et étudiants venus d’Afrique et d’ailleurs partagent connaissances et expériences sur les défis liés aux maladies cardiovasculaires et les dernières avancées thérapeutiques.
Dans son allocution d’ouverture, le Ministre Pierre N’gou DIMBA a tiré la sonnette d’alarme : «Les maladies cardiovasculaires sont aujourd’hui parmi les premières causes de mortalité en Afrique. En Côte d’Ivoire, plus de 30 % des adultes souffrent d’hypertension artérielle », a alerté Pierre N’gou DIMBA, Ministre de la Santé, de l’Hygiène Publique et de la Couverture Maladie Universelle.
Face à cette urgence sanitaire, le ministre de la santé de l’hygiène Publique et de la couverture maladie universelle a rappelé les engagements forts du Gouvernement ivoirien. Il s’agit de la Construction d’Infrastructures modernes, Dotation en Equipements de pointe, Formation renforcée du Personnel médical, Mise en place de Pôles Régionaux d’Excellence en Santé, et bientôt, l’Ouverture d’un second Institut de Cardiologie à Bouaké.
Pour la Société Ivoirienne de Cardiologie (SICARD), AFRICARDIO 2025 a pour objectif, renforcer les compétences, diffuser les connaissances et améliorer la lutte contre les pathologies cardiaques, dont l’incidence ne cesse de croître dans les pays en développement.
C’est pourquoi, ce congrès mettra l’accent sur les maladies dites « du développement », notamment l’hypertension artérielle, le diabète, l’obésité, mais aussi sur des facteurs de risque émergents comme la pollution, les nuisances sonores et d’autres causes environnementales.
« Nous allons également parler des nouveaux facteurs de risque de maladies cardiovasculaires, notamment la pollution, les nuisances sonores et toutes sortes d’autres facteurs », a précisait Dr Aké Traboulsi, présidente de la SICARD le 04 avril dernier lors d’une conférence de presse.
AFRICARDIO 2025, ce sont des Conférences de haut niveau, Ateliers pratiques, Sessions de recherche et Panels interactifs dans un esprit de transfert de compétences et de coopération panafricaine pour avancer ensemble vers une meilleure prévention et prise en charge des affections cardiovasculaires.
Billy N. CONDÉ