Situé dans le district de Kakoulimayah, sous-préfecture de Wonkifong, préfecture de Coyah, le nouveau siège de l’Institut national de Santé publique (INSP), a été inauguré ce mercredi 6 novembre 2024.
C’est une infrastructure entièrement réalisée et l’équipée grâce un financement du gouvernement Japonais à hauteur de cent quarante-deux milliards, huit cent cinquante-sept millions de francs guinéens (142.857. 000. 000 GN).
Le nouveau siège est doté des installations de pointe avec des laboratoires aux normes internationales et une bio banque d’une grande capacité. L’Institut national de Santé publique (INSP) est à l’avant-garde des recherches sur les problèmes de santé publique dans le pays. Il participe à la veille sanitaire, fournit aux autorités de la santé et à la population, des services de laboratoire central de référence en biomédicale, analyses de l’eau, des médicaments, des produits alimentaires, et non alimentaires, toxicologiques pour la protection de la santé et pour la lutte contre les maladies transmissibles et non-transmissibles et participe à la surveillance des maladies transmissibles et non-transmissibles entre autres.
« Ce centre est conçu pour être un pôle d’excellence en recherche, en formation et en diagnostic, contribuant ainsi à des solutions innovantes et durables pour notre système de santé. La seconde phase de ce projet, qui va débuter dans les mois à venir, prévoit la construction d’une biobanque nationale, d’un bloc logistique et de logements pour le personnel, renforçant ainsi notre capacité à répondre de manière optimale aux besoins de santé publique », a déclaré Dr Oumar Diouhé Bah, ministre de la Santé et de l’Hygiène publique.
Le projet de construction de l’INSP est né de l’épidémie de fièvre à virus Ebola qui a fait plusieurs victimes et mis au grand jour les faiblesses du système de santé du pays. L’inauguration de ce siège moderne de l’Institut national de santé publique est une réponse directe et stratégique aux crises sanitaires récurrentes.
Billy N CONDÉ